« La valse des poètes »,
quatrième numéro, vous présente aujourd’hui un autre jeune poète qui répond au
nom de Omar
Dabo.
Né à Yeumbeul, un village
traditionnel lébou, d’une mère halpoular et d’un père mandingue, Omar fréquenta
le lycée Seydina Limamou Laye de Pikine (Dakar) où il fit la rencontre
charmeuse de la muse à la fois littéraire et artistique. Depuis, il se laisse
emporter par les vagues ondulantes des mots et des silences. Et de ses infinies
aventures poétiques, naquit un premier recueil "Errances" publié en 2015 aux
éditions L’harmattan Sénégal.
En sus monsieur Dabo est artiste
comédien et metteur en scène. Pour le contacter cliquez ICI, mais en attendant
goûtez à sa plume avec le poème « Eternel »
Eternel (poème
inédit)
Seul sous les quolibets du silence
Seul dans la tempête des préjudices
Des brimades
Verbe et vigueur me laissent
A quai
Mon cœur défait
S’en va chuter
Dans les profondeurs abyssales
Mouettes et aiglons
Chahutent
Mes appels aphones
Et le paquebot
Autoritaire
Décréta le grand départ
Emportant dans son sillage
Écumeux
Les fossiles de ton sourire
Aux mille soleils
Sur quel autel téméraire
T’en vas-tu larguer
Mes sentiments impérissables
Tu devrais savoir
Que ni dénis ni piétinement
Ni ouragan ni Faucheuse
Ne sauraient
Me voler
Le bonheur
De t’avoir aimée
Omar Dabo, Yeumbeul, le 19 mars 2019
Seul dans la tempête des préjudices
Des brimades
Verbe et vigueur me laissent
A quai
Mon cœur défait
S’en va chuter
Dans les profondeurs abyssales
Mouettes et aiglons
Chahutent
Mes appels aphones
Et le paquebot
Autoritaire
Décréta le grand départ
Emportant dans son sillage
Écumeux
Les fossiles de ton sourire
Aux mille soleils
Sur quel autel téméraire
T’en vas-tu larguer
Mes sentiments impérissables
Tu devrais savoir
Que ni dénis ni piétinement
Ni ouragan ni Faucheuse
Ne sauraient
Me voler
Le bonheur
De t’avoir aimée
Omar Dabo, Yeumbeul, le 19 mars 2019
Non jamais, poète rien ne saura te le voler, ce bonheur ! Élever l'autre au sommet de la sublimation, l'aimer donc, oh ! Quoi de plus noble sur terre !
RépondreSupprimerOui en effet doyen Sène, notre poète sait sublimer l'autre!
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