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Thiès, Thiès, Senegal
Moussa Ngom est né le 11 mars 1986 à Beer, dans le département de Thiès. Il obtint le CAE-CEM en 2009 à la FASTEF ex ENS et devient depuis, professeur de Lettres- Anglais. Il a par ailleurs une habilitation d’Examinateur- Correcteur du DELF et du DALF à l’Alliance Française de Kaolack d’où il sert comme professeur de français en langue étrangère. Moussa est membre-fondateur et secrétaire général du Cercle des Auteurs et Amoureux du Livre de Kaolack (C.A.A.L.K.). Il est l’auteur du recueil de poèmes « SUR TERRE » publié aux Editions Kocc. Il a aussi participé au premier numéro de la revue littéraire RESSACS.

mercredi 15 avril 2020

LA VALSE DES POETES !!


« La valse des poètes », quatrième numéro, vous présente aujourd’hui un autre jeune poète qui répond au nom de Omar Dabo.

Né à Yeumbeul, un village traditionnel lébou, d’une mère halpoular et d’un père mandingue, Omar fréquenta le lycée Seydina Limamou Laye de Pikine (Dakar) où il fit la rencontre charmeuse de la muse à la fois littéraire et artistique. Depuis, il se laisse emporter par les vagues ondulantes des mots et des silences. Et de ses infinies aventures poétiques, naquit un premier recueil "Errances" publié en 2015 aux éditions L’harmattan Sénégal.
En sus monsieur Dabo est artiste comédien et metteur en scène. Pour le contacter cliquez ICI, mais en attendant goûtez à sa plume avec le poème « Eternel »

Eternel (poème inédit)
Seul sous les quolibets du silence
Seul dans la tempête des préjudices
Des brimades
Verbe et vigueur me laissent
A quai
Mon cœur défait
S’en va chuter
Dans les profondeurs abyssales
Mouettes et aiglons
Chahutent
Mes appels aphones
Et le paquebot
Autoritaire
Décréta le grand départ
Emportant dans son sillage
Écumeux
Les fossiles de ton sourire
Aux mille soleils
Sur quel autel téméraire
T’en vas-tu larguer
Mes sentiments impérissables
Tu devrais savoir
Que ni dénis ni piétinement
Ni ouragan ni Faucheuse
Ne sauraient
Me voler
Le bonheur
De t’avoir aimée


                         Omar Dabo,  Yeumbeul, le 19 mars 2019

2 commentaires:

  1. Non jamais, poète rien ne saura te le voler, ce bonheur ! Élever l'autre au sommet de la sublimation, l'aimer donc, oh ! Quoi de plus noble sur terre !

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    1. Oui en effet doyen Sène, notre poète sait sublimer l'autre!

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