« La valse des poètes ! » revient mais cette fois-ci avec un jeune et talentueux poète. Sur les rayons des bibliothèques, des librairies l’on retrouvera sans peine ses deux magnifiques ouvrages édités par L’Harmattan-Sénégal. L’un est poétique (Périple solaire) et l’autre est en proses, une nouvelle (Tranches de vie !). Notre auteur des temps modernes se nomme Moussa Seydou Diallo.
Ambitieux et créatif, ce natif de Kédougou, la terre des hommes, ne veut pas s’imposer de limites imaginaires. Au-delà de sa volonté optimiste, c’est son exquise curiosité qui fait de lui un authentique citoyen du monde à l’imagination lumineuse. Avec un courage d’acier en bandoulière, compte-t-il remplir pleinement sa part d’humanité en s’inspirant de la beauté de ses rêves. Son background et ses actions forcent l’admiration des plus sceptiques. Titulaire d’un Certificat d’Aptitude Pédagogique, Moussa Seydou DIALLO fait un Master 2 en Journalisme et Communication. Il a nourri une passion sans commune mesure pour l’écriture par un intérêt particulier à la lecture. Papis comme l’appel affectueusement ses amis et proches, s’investit beaucoup dans le développement local et l’engagement citoyen. Il est président-fondateur de Food For Children (FFC), Co-fondateur d’une agence de communication et de Marketing social en Côte d’Ivoire. Il est secrétaire général de l’Association des journalistes en migration et Sécurité du Sénégal (AJMS).
Sa plume fait du bien. Sa plume reste engagée et responsable. Découvrez son génie à travers ce poème inédit ci-dessous :
Covid19
L’heure est grave,
Le monde se replie sur lui,
L’humanité s’embrase et s’ébranle,
L’existence se résume à aujourd’hui.
L’utopie de l’homme est mise en cause
Devant cette minuscule chose
Qui a changé l’ordre mondial
Et lui confère un air martial
La terre entière tremble
Devant la propagation vertigineuse du Coronavirus
Qui me perturbe et trouble
Ah ! Ce virus !
Incolore et invisible
Imperceptible et inodore
Tu n’es guère invincible
Malgré tous ces morts
Que, je te déteste !
Je te hais vulgaire virus
Et te maudit sans réserve
Impétueux et méprisable minus
Méchant et misérable !
Tu m’éloignes de ma famille
Tu m’éloignes de mes proches et amis
Tu me fais prisonnier, affable
Aucune mesure n’est de trop
Pour te stopper, net
Dans une course au galop
Avec tout possible remède
Je me suis vu confiné
Je suis contraint de changer d’habitude
D’adopter une nouvelle conduite
Pour t’échapper
J’évite de serrer la main
Je me lave les mains régulièrement
Et ne fréquente les rassemblements
Éternuant dans le creux de mon coude et protège le voisin
Je prends conscience
Que je ne suis qu’un être vaniteux et impuissant
Tu me rappelles mon insouciance
Devant mes actes répréhensibles, écœurants
L’environnement respire à nouveau
Et interpelle l’homme devant ses responsabilités
Quant à sa préservation et son renouveau
Pour l’équilibre et la stabilité de l’humanité
Grace à toi, le masque est tombé
Car tu ne connais ni religion, ni couleur
Ni pays riche, ni pays pauvre
Que faudrait-il donc à l’être aimé
Pour comprendre avec aisance et pudeur
Le message que tu es venu transmettre
Et aux africains qu’il a sonné à nouveau l’heure
Du grand rassemblement sans tambour ni trompette.
Dakar, 13/04/2020
Pour contacter Moussa Seydou Diallo cliquez sur son Facebook
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